Mutuelle : les remboursements sont beaucoup moins attractifs
Le gouvernement voulait que les tarifs soient plus intéressants pour les Français, mais, malheureusement, c’est la situation inverse qui s’est produite. Les mutuelles ont changé leur politique.
Les remboursements subissent une forte chute
A maintes reprises, Marisol Touraine a milité pour faciliter l’accès des soins aux malades qui sont parfois isolés à cause de leurs ressources financières. Nombreux sont ceux qui tirent un trait sur des traitements, car ils n’ont pas les moyens de les acquérir. La ministre de la Santé a donc dégainé un projet de loi visant à supprimer cette situation désagréable en incitant les professionnels à baisser leurs tarifs en vigueur. Dans les secteurs deux et trois, les prix n’ont pas suivi la courbe souhaitée alors que les mutuelles n’ont pas voulu accroître les remboursements.
Le contexte est désastreux, les médecins et les autres experts de ce domaine n’ont pas modifié leur grille tarifaire, mais les complémentaires ont réduit les remboursements. Par conséquent, les Français sont invités à débourser des sommes plus importantes.
Une hausse non négligeable des soins
Alors que l’objectif consistait à optimiser l’accès, ce projet de loi a eu finalement l’effet inverse. Les dépassements d’honoraires sont moins pris en compte par les organismes comme a pu le constater le Figaro qui s’est lancé dans une quête très surprenante. Cette étude montre clairement que la part de l’assuré est passée de 0 à 1645 euros pour une ablation de la prostate qui demande un coût de 3300 euros. La facture a subi une nette explosion qui impacte lourdement le budget des foyers.
Ils seront sans doute nombreux à refuser des soins, car les moyens ne sont pas ceux escomptés. Le concept est similaire pour d’autres interventions chirurgicales comme celles liées aux varices qui nécessitent désormais 543 euros contre 298 euros auparavant.
Privilégier le secteur 1
Les patients qui ne pouvaient pas se soigner il y a quelques mois avant la mise en place de ce projet de loin n’auront toujours pas la capacité de subvenir à leurs besoins. La part pourrait même être beaucoup plus importante. Ils ont tout de même une solution pour économiser de l’argent, il suffirait de se focaliser sur le secteur 1 qui a la particularité de pratiquer les tarifs de la Sécurité sociale. Un problème de taille est identifié : certaines professions ne peuvent plus les adopter à cause des dépenses de plus en plus élevées.