Les étudiants doivent-ils souscrire à une mutuelle ?
C’est le casse-tête de la rentrée pour de nombreux étudiants, car la question de la mutuelle est souvent récurrente. Au vu du manque d’informations, ils ont tendance à être totalement perdus dans ce domaine.
Faire la différence entre la mutuelle et la Sécurité sociale
Au cours de l’été, plusieurs pôles sont abordés, il y a bien sûr les frais universitaires et donc l’inscription dans une faculté, les fournitures, le logement, le petit boulot pour payer ce dernier… À cette longue liste, il est malheureusement primordial d’ajouter la mutuelle. Le secteur de la santé est souvent délaissé par les étudiants faute de moyens financiers. Ils n’hésitent pas à faire l’impasse sur les soins même si leur santé en dépend. Il faut préciser que les informations ne sont pas toujours très claires, nombreux sont ceux qui se retrouvent avec des documents sous les yeux en étant incapables de savoir si, finalement, cette complémentaire est essentielle.
Dès l’inscription, les étudiants doivent souscrire à la Sécurité sociale étudiante en choisissant l’un des organismes mis à disposition (Smeno, Smerep, LMDE…). Deux objectifs sont ainsi au rendez-vous, le premier concerne la distribution de la carte vitale si toutefois les universitaires n’ont pas pu la prendre à partir de 16 ans.
Une mutuelle demande un coût supplémentaire
Le second s’articule autour du remboursement des frais de base. Toutefois, certains coûts supplémentaires ne sont pas pris en compte, c’est à ce moment que la question de la mutuelle se pose. Cette dernière n’est pas obligatoire, mais elle permet tout de même d’accéder avec aisance à certains soins tout en jouissant d’un remboursement confortable. Ce n’est pas le cas si vous optez uniquement pour la Sécurité sociale étudiante qui est par contre obligatoire. Désormais, vous savez que la complémentaire santé n’est pas toujours au rendez-vous chez les étudiants puisqu’il faudra payer une mensualité. Alors que les finances ne sont pas au beau fixe, prévoir un coût supplémentaire n’est pas possible.
Si un problème de santé venait à impacter la vie d’un universitaire, il devrait payer de sa poche le reste, soit la part qui n’est pas prise en charge par cette Sécurité sociale étudiante. Cela peut représenter un budget conséquent en cas d’un accident, d’une maladie.
Le cas de la CMU et de la mutuelle d’entreprise
Il est judicieux de restreindre quelques loisirs et d’opter pour une mutuelle, car elle a la particularité d’offrir un certain confort. Pour les étudiants dont les revenus sont relativement faibles, il est tout à fait possible d’avoir la CMU (Couverture Maladie Universelle). Si le dossier est accepté, les soins ne représenteront plus un problème majeur, ils seront pris à 100% que ce soit pour la consultation chez le médecin généraliste, un spécialiste ou le paiement des médicaments sur ordonnance dans une pharmacie. Il est judicieux de se renseigner auprès de la Sécurité sociale afin de connaitre l’éligibilité. Une réponse devrait rapidement être donnée.
Une autre astuce consiste à s’informer sur la mutuelle d’entreprise. De nombreux étudiants sont des salariés, ils peuvent éventuellement bénéficier de ce contrat mis obligatoirement en place par les sociétés depuis Janvier 2016.